Pour certaines personnes, aller au bureau n’est pas qu’une partie de plaisir. Dans notre quotidien, de nombreuses peurs sont dissimulées, celles liées au travail existent bel et bien et doivent être mise en avant. Afin d’en savoir plus sur ces craintes, nous avons recueilli les témoignages de Lucille, Pierre et Damien.
La peur de l’échec
À 26 ans et après 3 années en tant que junior dans son entreprise, Lucille est sur le point de passer au statut de cadre. De nouvelles responsabilités l’attendent, mais c’est surtout une crainte qui lui trotte dans l’esprit : la peur de l’échec. Est-ce que je vais avoir la capacité de réaliser les objectifs de carrière que je me suis fixée ? Une crainte qui arrive à beaucoup de salariés :
« Depuis le début de nos carrières on se fixe des objectifs, sans connaître les obstacles qu’il y aura sur notre parcours … Jusqu’à présent j’ai toujours réussi tout ce que j’ai entrepris, professionnellement je n’ai encore jamais connu la défaite. Cet échec, je le crains réellement, j’ai peur de stagner et de me reposer sur mes acquis.
Cette peur de l’échec me pousse à toujours me donner à 200%. À la longue c’est usant émotionnellement et physiquement. Et c’est là d’un côté que je me dis, cette motivation pour que je puisse extraire le maximum de mes capacités jusqu’à quand restera-t-elle ? J’ai simplement cette peur de devenir un jour l’ombre de moi-même et d’échouer dans mon travail. »
Une équipe incompatible
Pour Pierre son entourage au travail est ce qui le préoccupe le plus. Lui qui évolue dans le marketing considère que la force collective prime et que celle-ci est un moteur de bien-être au quotidien. Changer d’environnement de travail, atterrir dans une nouvelle équipe et se rendre compte que ça ne matche pas avec ses collègues. Et maintenant, comment ça va se passer ? C’est la question qu’il s’est posé :
« C’est quelque chose que je redoute vraiment, être en opposition avec des personnes que je côtoierais 5 jours par semaine. Dans le processus de recrutement tu peux avoir un entretien avec ton N+1 et potentiellement ton N+2 mais jamais avec tes futurs collègues. C’est un peu l’inconnu quand tu débutes, tu ne peux jamais savoir sur qui tomber.
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Je suis vraiment dans un corps de métier où le collectif a un rôle important dans la prise de décision. J’ai une vision très start-up de mon quotidien au travail. Prendre du plaisir à aller travailler, ça passe pour moi par l’entraide au bureau, sortir avec mes collègues en afterwork, et la communication. Intégrer une entreprise, c’est aussi intégrer une équipe, voire une famille. Cette famille là on peut la choisir donc autant prendre la bonne (rires). »
L’angoisse des entretiens
Les entretiens d’embauche ont rendu la vie dure à un grand nombre de personnes. Difficulté à savoir se vendre, perte de moyen face à l’autorité ou stress, l’entretien peut être considéré comme l’épreuve des poteaux pour les candidats ! Il suffit généralement d’une mauvaise expérience pour rentrer dans une spirale négative, mais le plus important est d’en sortir.
C’est le cas de Damien. Plus à l’aise sur son terrain, le génie civil, que pour se vendre, ce qu’il redoute par-dessus tout ce sont les entretiens d’embauche :
« C’est une sensation assez particulière. En temps normal je ne suis pas timide, lorsque je suis en rendez-vous client également, tout se déroule à merveille. Le hic, c’est lorsque je passe des entretiens d’embauche, je perds totalement mes moyens. Une sensation assez désagréable, bégaiement, hypersudation, tremblotement … Je pense que la cause de tout cela est dû aux entretiens que j’ai effectués durant mes jobs étudiants. Cela m’a terrorisé.
Heureusement, désormais je me trouve dans une entrepris où je me sens heureux, par ma stabilité je n’ai plus à passer d’entretiens (rires). Mais en y repensant cette peur m’a bloqué pendant un long moment. Au point d’avoir gâché certaines opportunités de carrière. »
Peur de perdre son job, hantise du retard, perfectionnisme aigu, peur du jugement social… Les peurs au travail sont multiples et touchent de nombreuses personnes. Toutefois, il ne faut pas considérer ces peurs comme un frein à votre carrière mais bel et bien un argument de plus pour vous motiver dans votre quête du bien-être au travail. Prenez du recul ! Il arrive généralement qu’il y ait un décalage entre les insécurités réelles et celles que vous percevez.
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