VOS JOBS D’ÉTÉ ATYPIQUES [2/4] : ANIMATEUR DU PATRIMOINE

La période estivale pour les étudiants rime généralement avec jobs d’été. À contre-courant des emplois traditionnels, tel que caissier dans un supermarché ou derrière le grill d’un fast-food, nous vous avons concocté une série de portraits de jobs d’été atypiques ou méconnus. Pour ce second chapitre, c’est à Julien de nous dévoiler son job d’été actuel quelque peu insolite : animateur du patrimoine.

La période estivale pour les étudiants rime généralement avec jobs d’été. À contre-courant des emplois traditionnels, tels que caissier dans un supermarché ou derrière le grill d’un fast-food, nous vous avons concocté une série de portraits de jobs d’été atypiques ou méconnus. Ce sera l’opportunité de vous dénicher un métier ou encore de vous raviver certains souvenirs. Chaque lundi du mois d’août, découvrez sur le blog de Co-Efficience un nouvel épisode. Pour ce second chapitre, c’est à Julien de nous dévoiler son job d’été actuel quelque peu insolite : animateur du patrimoine.

 

Si vous l’avez manqué, retrouvez le premier épisode de notre série sur les jobs d’été atypiques : castreur de maïs !

 

C’est quoi ton job ?

« Mon quotidien, c’est d’être animateur du patrimoine pour l’escape game de la citadelle de Besançon. Je suis comme dans tous les escapes games qui existent un game master ou maître du jeu. La particularité dans mon travail est l’aspect autour de la médiation culturelle, qui nous différencie aussi des autres escape games. Je ne fais pas seulement un petit récap sur les conditions de sécurité et les règles du jeu, mais j’ai une partie médiation culturelle où mon rôle est d’immerger les joueurs au XVIIe siècle.

La citadelle de Besançon souhaitait créer un escape game axé autour d’un intérêt historique. C’est pour cela qu’on a une thématique actuelle qui porte sur l’affaire des poisons au temps de Louis XIV. Une affaire qui a touché tout le royaume et dont Besançon en faisait partie. Dans ce contexte, mon rôle est d’immerger le public en tant qu’amis de Madame de Montespan, protagoniste de l’affaire.

En amont de chaque partie, j’introduis alors les prémices de l’histoire en présentant d’un point de vue historique les règles de la game. Ensuite, les candidats ont une heure pour résoudre les énigmes. Pour ma part, je suis dans une autre pièce derrière mon bureau où je les observe et leur donne des indices en cas de besoin.

À la fin, pour les perdants, j’explique rapidement les énigmes qu’ils n’ont pas réussies. Puis, pour tous les joueurs, je leur raconte la fin de l’histoire de l’affaire des poisons. Ils ressortent généralement tous très contents, car ils se sont bien amusés. De plus, l’escape game de la citadelle est situé sous le front royal, une pièce inaccessible au public ! »

 

Tu l’as trouvé comment ce job ?

« D’une façon assez classique, via une offre d’emploi sur le site de la ville de Besançon, là où je fais mes études. J’ai donc postulé et j’ai été pris après avoir passé un entretien. Pour cette année, j’ai été repris d’office ! »

 

Le point positif ?

« Je dirais l’aspect médiation avec les joueurs au début du jeu. Les gens viennent clairement pour s’amuser, c’est vraiment une ambiance très conviviale ! À la fin de leur partie, il y a une ambiance très relâchée où l’on rigole et discute sur la façon dont ils ont réagi aux différentes énigmes. Clairement, je m’éclate dans ce que je fais ! Être animateur du patrimoine et pouvoir pérenniser la culture, est quelque chose d’important. »

 

Et le côté négatif ?

« Pour le moment, je n’en trouve pas, le job est vraiment top et j’ai donc aucune raison de me plaindre ! »

 

Finalement qu’est-ce que tu as appris grâce à ce job ?

« Ce n’est pas vraiment un job d’été, pour moi c’est beaucoup plus important et impactant ! C’est ma première véritable expérience dans le secteur culturel et ça m’a totalement conforté dans l’idée de travailler dans ce domaine. Un point dans lequel j’ai vraiment progressé… Je suis davantage à l’aise devant un public qui doit m’écouter ! »

 

L’avis CO-EFF

Dans un tout autre contexte, les escape games peuvent également être un outil original dans un processus de recrutement. Chez Co-efficience, nous l’avons d’ores et déjà introduit comme un nouveau mode d’identification des talents, venant casser les codes du recrutement conventionnel. À l’aide d’une grille d’évaluation, les « soft skills » sont mis à l’épreuve dans un environnement ludique où les candidats devront faire preuve de coopération tout en se démarquant.

 

Prochain épisode ? Lundi prochain !

 

Luca Ricci

Co-Efficience est un cabinet de recrutement basé à Lyon et Paris spécialisé dans les métiers du commerce, de l’ingénierie et de la finance : « Le recrutement autrement ». Suivez toutes nos actualités sur nos différents réseaux sociaux LinkedIn, YouTube et Instagram.

Par Co-Efficience