La période estivale pour les étudiants rime généralement avec jobs d’été. À contre-courant des emplois traditionnels, tel que caissier dans un supermarché ou derrière le grill d’un fast-food, nous vous avons concocté une série de portraits de jobs d’été atypiques ou méconnus. Ce sera l’opportunité de vous dénicher un métier ou encore de vous raviver certains souvenirs. Chaque lundi du mois d’août, découvrez sur le blog de Co-Efficience un nouvel épisode. Pour ce dernier chapitre de notre série, c’est à Juliette de nous dévoiler son ancien job d’été quelque peu insolite : éclusière.
Si vous l’avez manqué, retrouvez le troisième épisode de notre série sur les jobs d’été atypiques : surveillante de musée !
C’était quoi ton job ?
« À l’époque je venais de fêter mes 18 ans, quelques mois avant de débuter mes études supérieures. J’ai passé le mois de juillet en tant qu’éclusière sur le canal du Nivernais. C’est un métier assez méconnu, mais qui se révèle être très agréable en tant que saisonnier. Être éclusière, ce n’est pas seulement faire passer quotidiennement des bateaux de plaisance d’un bout à l’autre de l’écluse, il y a d’autres missions. Par exemple, je devais contrôler régulièrement la hauteur de l’eau du barrage ou encore entretenir le site. On travaillait en tandem, c’était une petite écluse là où j’étais postée. Le plus compliqué a été de m’adapter aux vocabulaires, il y avait de nombreux termes techniques. »
Tu l’as trouvé comment ce job ?
« J’ai postulé via une offre de ma commune. Chaque année le département est à la recherche de saisonniers. J’ai effectué un entretien téléphonique puis une journée de formation et c’était parti pour un mois en tant qu’éclusière ! »
Une anecdote à nous raconter ?
« On rencontrait très régulièrement des touristes étrangers, notamment des Belges et Néerlandais. L’ambiance était très détendue et ça me permettait de pratiquer mon anglais. Je me souviens d’une rencontre avec un groupe de retraités Suisses qui passait une semaine de vacances sur une péniche. Ils avaient décidé d’amarrer pour la nuit à quelques mètres de l’écluse. Ils m’ont invité à venir prendre l’apéro une fois que j’avais fini le travail, j’ai passé la soirée avec eux (rires). Ça reste de très bons moments quand j’y repense ! »
Le point positif ?
« C’est un milieu où il fait bon vivre, j’étais dans la nature, les bateliers étaient généralement en vacances donc l’ambiance était très détendue ! Le chef de poste était génial, on était davantage dans une atmosphère de colonie de vacances que d’un réel travail. J’ai fait de très belles rencontres et le travail n’était pas très physique. »
Pas de point négatif alors ?
« Je cherche dans mes souvenirs mais non je n’en vois pas (rires). Être éclusière, c’est vraiment top comme job d’été. Si je souhaitais pointer un côté négatif, je dirais le mauvais temps. Les jours de pluie étaient compliqués, je restais enfermé dans mon abri en attendant les bateaux. Heureusement, il n’y a eu que très peu de journées pluvieuses. »
Tu le referais si tu en avais l’occasion ?
« C’était une très bonne expérience, le job sentait bon les vacances, donc oui, pour une courte période estivale sans hésiter ! »
Finalement tu retiens quoi de ce job ?
« Être au quotidien dans la nature, ça a ce côté réparateur, au fil des jours je ne le considérais même plus comme un travail. C’était une activité assez ludique. Cela m’a permis d’améliorer mon relationnel, j’en garde de très bons souvenirs. »
Merci d’avoir suivi notre saga sur les jobs d’été atypiques !
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